Bien-être mental : comment faire en sorte que votre enfant trouve une oreille attentive ?
En tant que parent, comment vous assurer que votre enfant trouve une oreille attentive?
Il n'est pas toujours facile pour les enfants de mettre des mots sur leurs sentiments ou leur état mental. En tant que parent, vous pouvez rester attentif à certains signaux comme :
- Des changements de comportement (ou problèmes de comportement) tels que la colère ;
- Un retrait ou de la distraction ;
- Une perte ou augmentation de l'appétit ;
- L’apparition de problèmes à l'école ou une baisse des performances ;
- Un manque d'énergie, d’intérêt, d’envie ;
- L’emploi de certaines phrases telles que « Je n’en peux plus », « C’en est de trop » , dont vous pouvez déduire que votre enfant traverse une période difficile.
En tant que parent confronté à cette situation, vous pouvez vous sentir impuissant, fâché ou triste car vous ne savez pas comment gérer la situation. Ne paniquez pas, vous êtes un parent et non un super héros !
Il est bon d'avoir une conversation avec votre enfant, où vous mettez l'accent sur l'écoute. Vous n'obtiendrez peut-être pas le résultat souhaité tout de suite, mais votre enfant saura qu'il peut venir vous voir et se confier à vous.
En tant que parent, vous pouvez également réduire la pression dans ces moments-là :
- Une chambre moins bien rangée aujourd’hui ? Ce n’est sans doute pas aussi grave que ça. Vous pouvez même l’aider à ranger ; cela mènera peut-être à une conversation agréable, qui sait ?
- Vous pouvez peut-être mettre en perspective les résultats scolaires moins bons, ils sont peut-être liés à la souffrance psychologique de la prunelle de vos yeux.
- Emmener votre enfant à son hobby pour changer au lieu de le laisser partir seul.
- Préparer son repas préféré, voire même le faire ensemble, peut entrainer certaines confidences.
En résumé, certaines petites choses du quotidien peuvent aboutir à une conversation enrichissante. Les enfants ont parfois peur de répondre honnêtement aux questions parce qu'ils se sentent coupables ou ont peur de décevoir leurs parents ou de leur causer du chagrin. Montrez que vous êtes là tout simplement, sans insister. Donnez à votre enfant suffisamment d'espace et évitez les classiques que nous avons tous sur le bout des lèvres : "Ce n'est pas si grave que ça", "Tout ira bien", "Tu as la vie devant toi".
Vos bonnes intentionnées ont parfois l’effet inverse de celui escompté, car votre enfant ne se sent plus écouté. Essayez d’amener votre enfant à trouver la solution par lui-même, cela provoquera moins de résistance. Exprimez ce que vous pensez voir (par exemple je pense que tu es triste) et évitez les affirmations, qui pourraient bloquer votre enfant.
Vos bonnes intentions ne fonctionnent pas ? Il y a d'autres solutions !
Les jeunes ont parfois du mal à aborder certains sujets avec leurs parents. Ils peuvent peut-être faire part de leurs sentiments à une tante, un parrain, un professeur ou un ami. Il n'y a rien de mal à cela, il est particulièrement important que votre enfant se sente à l'aise.
Lorsque le problème devient trop lourd à supporter, faites appel à un conseiller externe sans tarder. Cela peut se faire par l'intermédiaire du centre PMS, des centres de guidance, du service écoute-enfant de la Fédération Wallonie-Bruxelles (le 103) ou encore d'un(e) psychologue (pour enfants).
Il est intéressant de savoir que certains services disposent également d'un chat, ce qui facilite parfois la démarche pour demander de l’aide.
Yapaka est une initiative de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui permet de s’informer et de trouver de l’aide. N’hésitez pas à la consulter.
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